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Taille et nombre de loges : conformes au nombre d’animaux ; dimensions jugées suffisantes.
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Protection des loges : bardage et toiture efficaces contre pluie et vent ; système de chauffage non-obligatoire en raison de la litière utilisée.
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Séparation des sexes : pas de souci pour des félins issus de cirques.
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Sol naturel : les experts jugent qu’il n’y a aucun souci à placer un sol naturel si l’entretien est quotidien (ramassage et nettoyage).
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Quarantaine : double usage possible sans problème.
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Medical training : méthode de renforcement positif approuvée, sans gêner le comportement naturel.
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Capacitaire : sa présence permanente n’est pas obligatoire ; l’absence pour formation ou congés est acceptée.
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Bâtiment en L : amélioration simple possible (grille ou miroir de contrôle).
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Couloirs et contention : dispositif jugé fonctionnel.
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Clôtures des enclos : la hauteur minimale de 4,5 m conforme avec retour incliné de 45°, notre clôture fait 4m80 avec bas-volets de 1m.
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Clôtures extérieures : 1,8 m, correctes selon les pratiques habituelles.
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Ouvrage sur cours d’eau : acceptable si maintenance régulière assurée.
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Élevage et réintroduction EAZA : projet conforme aux missions de l’EAZA.
POURTANT LE 3e DOSSIER EST REFUSÉ
Pourtant, pour la troisième fois, la préfecture des Landes a émis un avis défavorable à l’instruction de notre dossier. En dépit des préconisations émises dans le rapport de l’IGEDD, plusieurs actions menées par la préfecture témoignent d’un traitement administratif discutable :
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Avis vétérinaire rendu hors délai : les services vétérinaires n’ont pas respecté la date d’engagement du 6 mai pour rendre leur avis.
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Experts recommandés écartés : les experts initialement préconisés par le rapport pour garantir une évaluation par des autorités compétentes et spécialisées dans les grands félins n’ont finalement pas été retenus pour l’instruction.
Malgré les mesures prises par le sanctuaire pour s’adapter aux recommandations de la Préfecture et du Ministère, lors de ses 3 dépôts, le dossier a de nouveau été refusé.
Nous précisons que la préfecture n’est pas légalement tenue de suivre les recommandations du rapport de l’IGEDD. Néanmoins, le choix délibéré d’en ignorer les conclusions illustre une absence manifeste de volonté de coopération et confirme une posture de blocage constante à l’égard du projet.
Comme vu précédemment, ce nouveau refus repose notamment sur treize points jugés acceptables par le rapport de l’IGEDD mandaté par le Ministère. Ainsi, les procédures d’instruction ne respectent pas les avis techniques pourtant validés par une autorité nationale compétente, ce qui questionne.
COMMENT NOUS AIDER ?
Depuis trois ans, nous menons un combat acharné pour offrir une retraite digne à des fauves bloqués derrière les barreaux, alors que nos enclos conformes et prêts à les accueillir restent vides. Face à des obstacles administratifs injustifiés, la famille Cardinel porte seule ce projet et ses lourds frais juridiques. Votre soutien est essentiel pour que ces animaux puissent, enfin, retrouver la liberté et la sérénité qu’ils méritent.